En ce qui concerne le genre humain, je suis particulièrement ambivalente.
Autant je peux me noyer dans des considérations empathiques, autant je peux faire preuve d'une lassitude extrême par rapport à certains travers.
Si je pousse un peu l'analyse, je me rends compte que je suis d'autant plus sévère que la personne est éduquée, diplômée, reconnue socialement. Comme si j'exigeais de certaines couches sociales un code de l'honneur.
Pourtant, l'expérience m'a appris que l'intelligence de l'intellect et du cœur n'étaient nullement corrélées à la réussite ou au statut social. Mais je considère que tout privilège devrait inclure des devoirs. D'où de sévères grincements de dent au quotidien.
J'ai dû être une sorte de samouraï dans une vie antérieure.