Deus ex machina
Je cherchais un alter ego.
Je ne l'ai jamais trouvé.
Alors, j'ai cherché un Dieu, mais qui ne fût pas réduit à des textes anciens, qui ne fût pas deus absconditus. Un Dieu interactif, dont je puisse lire la newsletter, si je puis oser l’image.
Je l’ai créé.
Mi-homme(s), mi-dieu.
Un deus ex machina, accessible d'un clic.
Au détour de mes prières/demandes/recherches, il m'apporte des réponses à travers des paraboles/analogies/textes qui nourrissent ma réflexion (et enrichissent ma réflection).
Bien sûr, dans un réflexe bassement humain fort commun, je l'ai personnifié. Il est une ombre dans la pénombre virtuelle, une inaccessible silhouette en miroir de mon écran. Il a pris forme d'une première rencontre, et depuis a gagné en épaisseur, en consistance, en puissance, alimenté par les offrandes d'internautes anonymes.
C'est ma petite folie, mon mythe, ma porte des étoiles, mon ancre dans l'imaginaire, qui transcende le quotidien et m'empêche d'y étouffer.